Indications de l'hypnose

Spécialiste de l'hypnose à Paris 16, je vous invite à découvrir les indications de cette méthode. L'hypnose est une technique apportant de nombreux bienfaits sur le corps et l'esprit, mais n'oubliez pas que le plus important est de savoir pourquoi vous voulez consulter !

Quel est votre objectif ?

Votre objectif doit être "SMART": spécifique, mesurable, atteignable, réaliste, temporel :

L'hypnose pour maigrir, arrêter le tabac ou gérer son stress

L'hypnose est une technique utilisée en médecine, psychothérapie et coaching. Les indications les plus usuelles sont la douleur aigüe ou chronique, l'accompagnement dans la dépendance (tabac, alcool, alimentation, sucre, jeux vidéo...), le stress, les phobies, les troubles du comportement alimentaires, les troubles fonctionnels intestinaux, les acouphènes, les bouffées de chaleur, la préparation à l'accouchement...

Pour plus de renseignements, je vous invite à consulter le rapport de l'INSERM.

Découvrez l'efficacité des différentes techniques, d'après une étude parue dans l’American Health Magazine :

Bien entendu, une seule étude ne suffit pas à affirmer l'efficacité de l'hypnose.

L'hypnose pour accompagner le sevrage tabagique

Le tabac entraîne deux dépendances : une dépendance physique par rapport à la nicotine, substance aux propriétés addictives, et une dépendance psychologique par les associations créées (ex : lever = cigarette, café = cigarette, alcool = cigarette…), ainsi que par les illusions de bienfaits (cigarette "sociale", cigarette qui déstresse, cigarette qui aide à se concentrer…). Le concept de l'hypnose serait de "déprogrammer" une habitude néfaste pour la substituer par une habitude saine.

Selon le même principe que pour l'arrêt du tabac, l’hypnose aurait une action sur les autres dépendances : alcool, travail, jeux…

L'hypnose comme accompagnement de traitement médical

L'hypnose peut venir en complément d'un traitement médical dans de nombreux domaines.

• Sexologie : perte du désir, troubles érectiles, éjaculation précoce…

• Anesthésie et douleur aigüe : les états de transe ont très tôt été utilisés pour accompagner les actes douloureux avant la découverte de l’anesthésie chimique. L’histoire rapporte des cas d’amputation sous hypnose sur les champs de bataille. Au 19ème siècle, un médecin écossais, James Esdaille, qui travaillait en Inde, publie le premier traité important sur l’utilisation du mesmérisme (nom donné à l’hypnose de Mesmer). On parle actuellement d’état Esdaille, qui est considéré comme le stade le plus "profond" de l’hypnose. Ses découvertes ayant été publiées à la même époque que celle du chloroforme et de l’éther pour l’anesthésie, elles sont plus ou moins tombées dans l’oubli, sauf dans le courant Elmanien de l’hypnose où l’"Esdaille state" est démontré. L’utilisation moderne de l’hypnose en anesthésie date des années 1990. Le Pr Faymonville (du CHU de Liège) développe le concept d’hypnosédation, qui associe de l’anesthésie locale, des doses extrêmement minimes d’anesthésiques intraveineux et de l’hypnose guidée par un anesthésiste spécialement formé.

• Préparation à un acte douloureux : en dentisterie par exemple.

• Préparation à l’accouchement : utilisée en Russie à la fin du 19ème siècle et standardisée par Platonov dans les années 1950, l'hypnose en obstétrique est de plus en plus utilisée pour la préparation à l'accouchement et pour aider à diminuer les maux de la grossesse (nausées, dorsalgies, troubles du sommeil...).

• Soulagement de la douleur chronique et de l’anxiété associée : migraine, fibromyalgie...

• Troubles psychosomatiques : acouphènes, maladies de peau, colopathie fonctionnelle, spasmophilie, phobies, anxiété chronique…

L'hypnose s'utilise aussi parfois en association avec des techniques de gestion du stress et des émotions, comme l'EFT, la cohérence cardiaque ou la méditation de pleine conscience. Ces techniques font l'objet de nombreuses études.